Los!

Publié le par Guillhem Vidal

Souviens-toi cher lecteur comme j’étais fougueux il y a une semaine, confiant en mon avenir prochain dans les arcanes du système scolaire allemand…

Oui mais voilà que Herr Kühn, le responsable académique des étudiants étrangers à la P.H (l’IUFM local, tu le sais à présent) tempéra mon bel et frais enthousiasme. Il m’affirma en effet qu’à l’heure actuelle, il ne pouvait guère me faire de proposition précise de stage dans quelconque établissement fribourgeois.

Qu’à cela ne tienne, prenant mon courage et mon allemand approximatif à deux mains, je me lançai à l’assaut moi-même de tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un collège ou à un lycée. Jeudi, j’essuyai moult refus. A ce qu’on me disait, la période était mal choisie car les petits Allemands étaient tous en train de plancher sur des épreuves importantes. Ou bien, simplement qu’aucune place de stage n’était disponible, ne serait-ce que pour observer quelques cours…

Las, je déclarai forfait et rentrai dans l’ambiance chaleureuse et réconfortante de mon auberge de jeunesse, un havre de quiétude et de senteurs bucoliques.



Vendredi, après avoir de nouveau maculé mon plan de Freiburg de croix me dressant un plan de bataille pour la journée, je repartais de plus belle. Hélas, je butai encore deux ou trois fois sur la citadelle du secrétariat qui me renvoyait à la P.H (l’IUFM local… je ne le répéterais plus). Celle-là même dont un digne représentant avait affirmé ne pouvoir m’aider. La liste des établissements s’amenuisait d’arrêt de tramway en arrêt de tramway. Freibourg n’est pas une immense ville.

Puis vint Frau Kayen, une des directrices de la Gesamtschule Staudinger. Frau Kayen se montra sur le champ intéressée pour m’intégrer pour un temps dans son établissement. Elle me proposa de démarrer dès le lundi suivant, et pour une immersion rapide et totale, de suivre les journées d’une classe particulière, une classe de seconde (10ème en Allemagne) jusqu’à mercredi, c'est-à-dire au pont du premier mai. Ensuite, nous définirions ensemble comment l’expérience allait se poursuivre.

Voilà comment finalement, depuis hier lundi 28 avril 2008, je suis immergé dans un établissement scolaire allemand. Sur cette expérience enrichissante, plus de détails te seront donnés cher lecteur dans les pages « système scolaire allemand ».

En attendant, si la pédagogie ne t’intéresse pas et que tu es simplement avide de tourisme, quelques vues de Freiburg suivent.

Ou bien, si tu es intéressé par la pédagogie mais que tu es néanmoins avide de tourisme, tu peux aussi les regarder.

Si tu n’es intéressé ni par le tourisme, ni par la chose scolaire, ni par ce qui peut bien m’arriver, je ne vois pas pourquoi tu es en train de lire ceci.

Qui que tu sois, je te souhaite une bonne journée.

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